Hakuna Matata... Enfin presque - Partie 1
Publié le mercredi 03 septembre 2008 - modifié le 02/03/09 - A la Découverte du Monde - 3328 lectures
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Cette petite phrase rendue célèbre par le Roi Lion a une signification : "Il n'y a pas de problèmes".
C'est du swahili, la langue parlée en Afrique de l'est et en particulier au Kenya et en Tanzanie, où je viens de passer deux semaines.
Voici mon carnet de route, fait d'émerveillements souvent, de désillusions parfois et de quelques mésaventures cocasses.
Se mettre en route
La valise est toujours un challenge : ni trop, ni trop peu ! J'avoue, avec un peu de fierté, qu'au fil des ans, je suis devenu bon !
Bon, la valise, quel intérêt, me direz-vous ? Hé bien, vous verrez plus tard, mais vous en entendrez encore parler, de cette valise.
Départ le 14 août au soir.
Une longue nuit m'attend puisque je dors dans l'aéroport. Ça ne m'enchantais guère a priori, mais je décide de prendre les choses du bon côté : tout est une question de point de vue.
Cette nuit là aurait pu être longue et inconfortable, mais elle a été riche d'observations. C'est fou ce qu'on peut voir et remarquer quand on aiguise son regard et qu'on prend le temps d'être attentif !
Car je n'étais pas le seul esseulé dans cet aéroport cette nuit là, et regarder les autres voyageurs en transit, essayer de deviner ou d'imaginer, de peser le poids de leurs histoires, humblement, avec respect et admiration, à une lueur dans leurs regards, à un détail dans leurs manières d'aller et venir dans le silence de cette nuit, cela m'a fait du bien.
On ne prend jamais assez la mesure de l'humanité de l'autre...
Puis le décollage, les 12h de voyage avec une escale à Amsterdam. Et me voici entrain d'atterrir à Nairobi en pleine nuit.
Nairobi
Accueilli par Seb et Marjo, premier "matata" : Seb s'est fait voler son portefeuille dans un matatu (minibus 16 places, officiellement ; entre 20 et 30 passagers en réalité...) en venant à l'aéroport. Détail qui aura aussi son importance par la suite !
Taxi jusqu'au centre de Nairobi : beaucoup de trafic, de bruit, d'animation dans les rues. Beaucoup de piétons qui marchent partout, au milieu des routes aussi. Il faut savoir qu'ici, la signalisation routière est décorative : on tremble un peu au premier feu rouge grillé, mais sinon, on s'y fait. Ancienne colonie anglaise, on roule à gauche.
Les matatus sont "tunés"... à l'Africaine : beaucoup de couleurs, de peintures de stars américaines, beaucoup de slogans religieux ("God loves you"...), parfois même quelques extras avec par exemple un magnifique panier de basket fixé à l'arrière d'un véhicule entièrement peint à l'effigie de... Tony Parker !
Arrivé à l'hôtel, repas frugal (saucisses + ougali, sorte de polenta sans goût !). Puis on essaie de dormir. Je dis bien qu'on a essayé, car on aurait dit qu'une piste de danse géante avait été mise en plein milieu de notre chambre, tant la musique était forte ! C'est aussi une constante ici, la musique à faible volume, on connaît pas...
Debout le lendemain, sans avoir vraiment dormi, nous reprenons notre route vers Moshi, ville située au pied du Kilimanjaro, en Tanzanie.